LA LUDOTHÈQUE IDÉALE DE MAGNAMAGISTER : LA GAMME STEAMSHADOWS
Sorti en 2014 chez JdR Editions à l’issue d’une brillante souscription, SteamShadows peut se targuer d’être l’un des premiers jeux de rôle français à étrenner, à sa façon toute singulière et originale, le genre Steampunk, très en vogue par les temps qui courent.
Pourtant SteamShadows est loin d’être un jeu de rôle qui se limite à une simple mode, il a une âme, un cachet tout personnel que l’on doit à la plume prolifique de Frédéric Dorne. Laissez-moi vous conter une époque qui sent bon la vapeur …
Le Steampunk me direz-vous ?
On peut couramment affirmer que le courant littéraire Steampunk est né avec les récits d’aventure et d’anticipation de notre très cher Jules Verne (« Voyage au Centre de la Terre » en 1864, «Vingt Mille Lieus Sous les Mers » en 1870, « Robur le Conquérant » en 1886… !) .
Bon nombre d’auteurs ont étrenné le genre dans les années 1980 et 90 (William Gibson et Bruce Sterling pour « La Machine à Différence » en 1990, deux grands noms du genre Cyperpunk à la base …), et c’est donc ensuite qu’il s’installe avec des œuvres comme « Confession d’un Automate d’un Mangeur d’Opium » (1999) de Fabrice Colin et Mathieu Gaborit (ça ne vous dit rien ?…).
Même la bande dessinée a droit à ses chefs d’oeuvre comme la « Ligue des Gentlemen Extraordinaires » (2001-2012) d’un « obscur auteur » nommé Alan Moore (avec Kevin O’Neill au dessin), qui a eu le droit a une adaptation cinématographique … mitigée dirons nous, en 2003. Aujourd’hui les livres steampunk sont légions et occupent largement les rayons des librairies aux côtés des livres de fantasy et d’horreur.
Le steampunk se définit comme un sous-genre de la Science Fiction, une Uchronie, un destin possible de notre monde, qui prend place à la fin de notre XIXème siècle, à l’issue de la révolution industrielle. Il diffère de notre chronologie dans la mesure où l’électricité et le moteur à explosion ne seront jamais des inventions de premiers plans. Les machines à vapeur dominent la vie quotidienne, pour l’aspect technologique, et se mêlent au contexte social délétère du règne de la Reine Victoria et son empire colonial, afin de créer un cadre à l’ambiance sombre, noir de suie, où la fumée des usines et les créations mécaniques délirantes tout droit sorties de l’esprit dérangé de savants fou, ou d’esprits machiavéliques partis à la conquête du monde (prothèses mécaniques, armes de destruction terrifiantes, dirigeables et autres machines volantes) font partie du commun.
L’esthétique steampunk (mélange de vêtements aristocratiques ou ouvriers du XIXème siècle et d’éléments mécaniques) est désormais un style, une mode à part entière, comme on peut le voir dans le milieu artistique, ou dans la mode.
Et le jeu de rôle dans tout çà ?
Notre très cher loisir n’est pas en reste en ce qui concerne le genre Steampunk. Le précurseur est l’excellent Castle Falkenstein (1994) de Mike Pondsmith (l’auteur de « Cyberpunk ») qui a eu le droit à son petit succès à l’époque grâce à une belle traduction chez feu Jeux Descartes. Le jeu mélangeait habilement le steampunk et la fantasy, avec un côté romanesque, un souffle épique, qui définissait déjà ce qu’allait être tout l’esprit du genre.
Il fallu attendre 2014 pour que deux merveilleux spécimens du genre voient le jour sur nos tables françaises. Le premier est est celui qui concerne notre article, et le second « City Hall », tiré du franga du même nom sorti en 2012. Le genre steampunk s’y exprime dans un monde où le papier a disparu, car ceux qui sont capables d’écrire, et de créer, peuvent matérialiser leurs créations de papier (« papercut ») dans la réalité, afin de les servir, de les divertir, ou de détruire le monde …
Les personnages font partie du City Hall, et traquent les écrivains qui menacent la paix du monde.
La Gamme SteamShadows
Alors que le jeu n’est sorti qu’en 2014, vous allez voir qu’il jouit déjà d’une gamme très bien fournie :
Le Kit de Découverte
Le Kit de Découverte se présente sous la forme d’un PDF très complet de 44 pages, tout en couleur, et gratuit (téléchargeable sur le site de JdR Editions), qui nous offre tout ce qui est nécessaire pour mettre en place sa première partie de SteamShadows.
Le livret s’ouvre d’abord sur une présentation du thème du jeu en une page, suivi par le contexte mondiale en 1889, l’histoire de Sir Stockwell, des SteamShadows, et de leur lutte contre les Horreurs, ainsi que la description détaillée des antagonistes à qui les personnages seront confrontés dans le scénario d’introduction. (10 pages)
Suit la description du système de jeu et des mécaniques de base (caractéristiques, résolution des actions, compétences, utilisations des machines …) sur dix pages. Vous y trouverez tout pour vous initier à ce système simple et héroïque, ce grâce au système des dés de vapeur qui permettent de réaliser des prouesses extraordinaires à l’aide des équipements alimentés par une chaudière à vapeur Stockwell.
Puis vient le scénario proprement dit (13 pages), aides de jeu et plans inclus, intitulé « Le Gardien de la Tour », prévu pour 3 à 6 joueurs, et pour lequel 8 personnages prétirés sont fournis. Ce scénario est issu du livre de base, et propose tout de suite une situation typique et spécifique à l’ambiance et au contexte de SteamShadows, c’est à dire une attaque de pirates de l’air à l’occasion d’un voyage en dirigeable, suivie une chasse au fantôme dans un vieux phare …
Le livret se clôt sur les personnages prétirés (deux par pages), et la piste de dés de vapeur à imprimer et à utiliser en cours de jeu.
Il est clair que pour un produit gratuit destiné à découvrir le jeu, on est loin d’être floué, et que l’on voit dans ce livret une réelle intention de donner tout ce qu’il faut pour partir à l’aventure dans le monde de SteamShadows !
SteamShadows – Le Livre de Base (39 € / version limitée épuisée)
Le livre de base se présente sous la forme d’un beau pavé tout en couleur de 480 pages format A5. Le livre existe en version classique avec une très belle couverture de Fabien Laouer, ou en version limitée à couverture simili-cuir avec un sobre engrenage en cuivre, uniquement disponible lors de la souscription. J’avais personnellement opté pour la première version, il aurait été dommage de ne pas profiter d’une couverture si réussie !
Après un sommaire et une nomenclature des termes utilisés dans le jeu, le livre s’ouvre sur un premier chapitre où figure le testament de Stockwell, la retranscription de son discours qui fut à l’origine de la création des SteamShadows. Cela nous permet de saisir derechef les objectifs du jeu et son thème. Nous jouerons donc des gens issus de toutes les couches sociales en lutte contre les Horreurs, des chasseurs de fantômes et autres entités surnaturelles qui menacent l’équilibre du monde !
Suit un chapitre d’une quinzaine de pages décrivant la société des années 1889 (le jeu commence à cette date), où l’on nous donne un panorama de la politique mondiale ainsi que sa société, pour ensuite d’intéresser à Londres, ses classes sociales, ses quartiers très hétérogènes, ses merveilles, et ses horreurs …
Le second chapitre s’étale sur 90 pages et s’intéresse à tout ce qui se rapporte à la création du personnage. Un premier système propose de personnaliser un archétype, parmi les huit proposés (aristocrate, baroudeur, combattant, furtif, intrigant, vapotechnologicien, inquisiteur et ésotériste), complets et prêt à jouer pour commencer la partie de suite, ou donc modifiables à loisir selon vos envies. Vient ensuite le système de création de personnages complet, basé sur des points à répartir (75 pas plus!). Après le choix d’une profession (ou un tirage aléatoire) qui donne des prérequis en matière d’influence, de fortune, de caractéristiques, vient le moment d’acheter ses points de caractéristique (perception, savoir, sagesse, dextérité, volonté …). On peut pour cela faire appel si on le souhaite à un système ingénieux d’arbres narratifs, qui permet de définir son historique depuis l’enfance et jusqu’à l’âge adulte en faisant des choix au sein de chacun des 15 arbres (un pour chaque caractéristique), en veillant à ne jamais dépasser son total attribué au départ.
Il s’agit ensuite de faire le choix de ses défauts et qualités, de ses compétences (armes à feu, bricolage, étiquette, pilotage …), ces dernières nous étant décrites à l’usage pour la création sur 4 pages (bien vu !).
On finit par toutes les valeurs dérivés (points de vie, équilibre, expérience), sa fortune, son influence (selon sa profession et ses qualités ou défauts), puis enfin ses biens et équipements, la part belle allant vers la vapotechnologie. Et hop le tour et joué !
Le chapitre de création n’oublie pas de nous fournir un exposé sur la mode Steampunk, très utile pour l’ambiance, et se clôt par la description complète des professions, occupations, et compétences.
Le troisième chapitre est consacré au système de jeu. Un jet se résout en ajoutant la valeur d’une caractéristique et d’une compétence, et en y ajoutant 1d6 afin de battre une difficulté s’échelonnant de 1 à 20+. Les « 1 » ou les « 6 » (ou la valeur maximum du dé lancé) obtenus permettent de définir des échecs ou succès critiques. Evidemment la technologie va modifier ce principe de base en permettant de lancer plus de dés, ou des dés jusqu’au d20 (en passant donc par d8, d10, d12, …) en fonction du régime de la machine utilisée, ce qui permet de réaliser des prouesses extraordinaires ! Une réserve personnelle et de groupe est accessible à chaque joueur en début de partie pour modifier ses jets de dés. Des tableaux très simples et bien faits permettent au MJ de définir simplement la difficulté d’une action en fonction du paramètre souhaité ou testé, ce pour les actions physiques, les machines, les actions sociales et les biens, le combat … A cette occasion est également décrit en détail le fonctionnement des machines et des dés de réserve s’y rapportant (on peut « dégrader » un dé c’est à dire par exemple transformer un d20 en 2d10).
Suit évidemment les règles de combat. Les principes de base, simples, sont déclinés, et de nombreuses règles optionnelles ou situationnelles, rajoutant une très petite dose de simulationnisme, sans pour autant complexifier l’ensemble, sont proposées (localisation des coups, poursuite …). On nous explique aussi le système de points d’expérience afin de compenser ses jets ratés, et enfin le système d’évolution des personnages.
Un système d’interaction social complet, basé sur l’Influence, le statut social, les contacts, la réputation … nous est ensuite décrit, ce qui permet de renforcer encore plus cet aspect essentiel dans nos parties de Steamshadows.
Enfin un petit chapitre intitulé « La Morosophie » traite de la folie (la caractéristique Equilibre dans le jeu) et de son impact dans les histoires du genre. Les soins et et traitement des désordres mentaux sont abordés.
Le chapitre quatre aborde à son tour les règles de création d’équipement et de machines vapotechnologiques. Suivent des exemples d’équipement très variés (gadgets, armes, véhicules) sur une dizaine de pages.
Le chapitre cinq est destiné au maître du jeu. Il traite d’abord du contexte du jeu en détail, commençant par la géopolitique (la Pax Britannica imposée par l’Empire grâce à sa supériorité technologique), les personnalités marquantes de l’époque, le surnaturel, les conflits. Puis c’est au tour l’opposition, allant du simple agent de police aux cultes, agents, pirates. Les chasseurs de monstres ont droit à leur propre description, ainsi que la magie, ses différents déclinaisons et manifestations (alchimie, pouvoirs, comme la psychométrie, le spiritisme …).
Le chapitre suivant se consacre plus particulièrement aux SteamShadows, leur histoire, leur initiations, leur fonctionnement, leur rôle, et différentes missions. Ce dernier est suivi d’un exposé synthétique et concis où sont donnés des conseils pertinents afin de créer ses propres histoires de SteamShadows.
Le chapitre six s’intéresse aux Horreurs. Leur nature, les mythes associés, les lois qui régissent leur interactions dans notre monde sont décrites, ainsi les moyens des les détruire. 18 nous sont ensuite livrées en détail, chacune ayant droit à une double page.
Le chapitre sept est consacré aux scénarios. Trois sont proposés, un d’introduction d’abord, « Le Gardien de la Tour » (proposé dans le kit d’initiation gratuit), puis deux scénarios plus copieux : « La Source de Vie » qui propose un voyage touristique des plus dangereux sur le continent africain, et « L’Appel de Sheppey », un scénario à l’ambiance très soignée dans la campagne anglaise.
Le chapitre huit, qui termine l’ouvrage, décrit en presque 100 pages les personnages créés par les souscripteurs (plus de 80 !) qui y figurent ainsi, en costume, avec leur historique complet. C’est un palier de souscription qui nous avait séduit à l’époque, moi et ma femme. Cette dernière y figure donc parmi les PNJ proposés …
Le livre de base se clôt sur les annexes, qui proposent des tutoriels afin de créer ses propres accessoires ou costumes steampunk, la traditionnelle feuille de personnage, et la liste des souscripteurs.
Nous avons donc affaire à un livre de base très complet qui se suffit à lui-même pour pouvoir jouer tout de suite et pendant longtemps. Un code dans le livre permet d’avoir accès à du matériel supplémentaire (aides de jeu, scénarios) sur le site de JdR Editions.
L’Ecran du Maître de Jeu (épuisé)
L’Ecran du Maître du Jeu se présente sous la forme d’un écran en carton souple trois volets format paysage. D’un côté la Londres de 1889, ses merveilles et ses horreurs, de l’autre les tables nécessaires à la bonne gestion d’une partie de SteamShadows. L’écran est accompagné d’un livret de 12 pages intitulé « Panorama 1889 » décrivant les progrès scientifiques et technologiques de par le monde.
L’écran était inclus dans la dotation des souscripteurs et comportait divers bonus, comme par exemple des planches de figurines (les souscripteurs et archétypes du livre de base) en carton à découper et leurs socles en plastique, ainsi qu’un fiche récapitulative en carton pour l’équipement.
Carte du Monde (23 €)
Il s’agit d’une carte en couleur format A2 présentant le monde de SteamShadows, ses empires, ses pays, et ses zones de conflit. Il est accompagné de deux blocs de feuilles personnages vierges (masculin et féminin).
La carte était offerte aux souscripteurs.
Carte de Londres (23 €)
C’est une carte en couleur format A2 qui représente la ville de Londres en 1889, ses quartiers, ses lieux d’intérêt, et ses PNJ londoniens (les souscripteurs !). Elle est accompagné d’un livret contenant des conseils pour mettre en scène les Horreurs dans ses parties, et d’un scénario inédit intitulé « Faux Semblants ».
La carte était offerte aux souscripteurs en format PDF.
Horreurs Connues – Fantômes et Monstres d’Ici et d’Ailleurs (23 €)
Il s’agit d’un livret de 16 pages contenant un scénario intitulé « L’Île des Horreurs » où les personnages auront affaire à des aliénés très particuliers alors qu’ils enquêtent dans une structure psychiatrique isolée.
Le pack est accompagné de 14 fiches cartonnées d’Horreurs décrites dans le livre de base, et présentées sous cette forme très pratique pour son utilisation en cours de jeu.
Arcanum Horribilis (25 €)
Arcanum Horribilis est un livre de 150 pages en couleur décrivant les 5 Cercles et ses Horreurs. 39 sont décrites avec précision tout au long de ses pages, illustrations à l’appui, reprenant celles du livre de base, et nous permettant d’en découvrir 19 nouvelles. Chacune est associée à une nouvelle, où elle mise en scène dans un lieu spécifique, décrite donc à travers les yeux et le récit d’un membre des SteamShadows.
Un supplément des plus inspirants, propice à la création de vos propres scénarios.
Meddylgar (17 €)
Derrière ce titre il y a un mot gallois qui signifie « plein d’idées ». Et il clair que l’on en manque pas avec ce petit supplément ! En 70 pages couleur format A5 nous avons le droit à la description complète de 21 personnages prêt à jouer (60 pages), très différents et originaux, permettant de rendre honneur à la grande richesse de l’univers de SteamShadows. Pour chacun est indiqué leur puissance (leur coût en points de création), ceux-ci allant de 110 à 160 ! A ne pas mettre entre toutes les mains donc, à moins que vous ne vouliez d’entrée jouer une campagne super héroïque ! Les dix dernières pages proposent 21 idées d’aventure à développer. De quoi vous assurer des heures de jeu, toujours pour un prix modique (une habitude chez JdR Editions, cf Aventurii).
Ce supplément était offert aux souscripteurs.
Mother Russia (25 € / 30 € avec les aides de jeu imprimés)
Mother Russia est une grande campagne de neuf scénarios (le premier était offert en PDF aux souscripteurs), présentée sous la forme d’un livre tout en couleur de 164 pages format A5. Nombres d’aides de jeu (plans, fiches de PNJ) sont téléchargeables sur le site de JdR Editions grâce au code fourni à la fin du livre,mais une version avec ces aides de jeu imprimés inclus est disponible pour quelques euros de plus (pourquoi s’en priver ?).
Il s’agit d’une campagne de très longue haleine qui fera voyager les personnages de vos joueurs jusqu’en Russie (en passant par la Finlande), leur fera prendre le transsibérien, tout cela à la recherche de Stockwell (ni plus ni moins !) et afin d’éviter que la guerre entre l’Empire Britannique et la Russie ne prenne un tournant inattendu et dramatique.
De quoi occuper vos joueurs pendant de long mois !
L’Hypnomachine du Docteur Houdin (25 €)
Dernier supplément (120 pages format A5) sorti pour la gamme SteamShadows à ce jour. L’Hypnomachine du Docteur Houdin est une campagne en 6 scénarios se déroulant dans notre beau pays en 1889, à l’occasion de l’Exposition Universelle. Les personnages des joueurs se lanceront dans une lutte effrénée pour contrer les plans du diabolique Docteur Houdin (Houdini ça ne vous dit rien ?), de Paris, en passant par Deauville, et le Havre.
Comme de coutume les aides de jeu sont accessibles grâce à un code et téléchargeable sur le site de JdR Editions.
Cette campagne originale a de quoi donner du fil à retordre à vos joueurs tout en permettant de jouer dans un cadre plus proche de nous, et donc susceptible d’intéresser vos joueurs encore sceptiques, tout en donnant un éclairage nouveau, un côté plus familier, à votre parties de SteamShadows. Pourquoi pas en profiter pour jouer avec des personnages français ?
Jeu de Plateau SteamShadows (18 €)
Une initiative plutôt sympathique pour un prix modique puisque ce petit jeu de plateau (sous la forme d’un livret de 32 pages format A4) se propose de vous faire découvrir le monde de SteamShadows (et pourquoi pas inviter les non initiés à essayer le jeu de rôle à l’issue …) à travers une chasse aux fantômes endiablée dans un décor modulaire. 8 pages décrivent les règles du jeu et le générateur aléatoire de maisons hantées (4 exemples sont fournis), le reste du livret étant les fiches, tuiles, et pions à découper pour jouer (huit personnages, un écran, 25 pièces).
Une belle initiative, qui en plus était offerte aux souscripteurs.
Et oui on a pas été volé sur ce coup là !
En guise de conclusion
SteamShadows a gagné sa place dans le paysage rôliste en proposant un contexte original s’inscrivant à merveille au sein des canons du genre Steampunk. La gamme, tout en couleur, propose un matériel pléthorique et de qualité pour un coût toujours très honnête. Le jeu est une irrésistible invitation à partir à l’aventure dans la Londres des années 1880, ou dans le reste du monde, là où règne les machines à vapeur, et où se cachent les pires horreurs que l’humanité n’est jamais connue.
Serez-vous assez courageux, ou fous, pour être de dignes héritiers de Sir Stockwell ?
Jdr editions http://www.jdreditions.com
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